La page Jesus Daily, animée par un nutritionniste américain fils de pasteur qui y distille la bonne parole, est suivie par plus de 8 millions de personnes et génèrerait depuis trois mois plus de likes, de commentaires et de partages que celles de Justin Bieber ou Lady Gaga.
Facebook n'est donc pas qu'un repère d'exhibitionnistes 2.0 et d'ados écrivant en langage SMS où on s'échange exclusivement des vidéos et des blagues. A en croire le New York Times, qui consacre un article à la question, les bigots sont également présents en force sur le réseau social aux 700 millions de membres. Un phénomène qui intéresse moins les médias mais prend de plus en plus d'ampleur.
Selon l'analyse d'Allfacebook.com, site non-officiel qui traite toutes sortes de statistiques relatives au site fondé par Mark Zuckerberg, plusieurs pages consacrées à la religion, comme le Jesus Daily, exploseraient les mastodontes de Facebook en termes d'interactions.
Avec plus de 8 millions de fans, Jesus Daily est loin des Justin Bieber (35 millions) et autres Lady Gaga (43 millions). Mais ses suiveurs sont bien plus actifs, ayant généré 3,4 millions de likes, commentaires ou partages (la sainte-trinité de Facebook) la semaine dernière, contre 630 000 aux "beliebers", nom donné aux fans ultimes du chanteur à la mèche qui est un jeu de mot avec le terme "believer", croyant en anglais.
Mieux, quand on parcourt le classement général des pages qui génèrent le plus d'activité, on trouve trois pages consacrées à la religion dans le top 5, Jesus Daily, donc, mais aussi The Bible et une page en espagnol, Dio Es Bueno (Dieu est bon pour ceux qui n'entravent vraiment rien à la langue de Cervantes).
Les stars de la pop ou les clubs de football hyper médiatiques comme le FC Barcelone et Manchester United se font donc mettre à l'amende par un prophète barbu qui a démarré sa carrière il y a 2000 ans et défie toutes les lois de la ringardisation.
Mais, comme le note le New York Times, cette ferveur 2.0 est un vrai casse-tête pour l'Eglise. Le Pape Benoit XVI l'a rappelé récemment, "le contact virtuel ne peut pas et ne doit pas prendre le place du contact humain direct avec les gens". Tous ces likes ne valent pas des messes bondées dans l'esprit du clergé. En même temps, comment ne pas se réjouir de ce boom de la foi sur un support qu'on pensait destiné aux loisirs ou au personal branding (ou branling) ?
Quand on voit un simple statut de la page Jesus Daily comme "est-ce que Jésus est le numéro 1 pour toi ?" entraîner près de 150 000 likes et 5 000 commentaires, on comprend mieux l'intérêt que peuvent trouver les religions dans les réseaux sociaux, terrain où elles peuvent affronter directement la montée en puissance de l'athéisme.
Facebook n'est donc pas qu'un repère d'exhibitionnistes 2.0 et d'ados écrivant en langage SMS où on s'échange exclusivement des vidéos et des blagues. A en croire le New York Times, qui consacre un article à la question, les bigots sont également présents en force sur le réseau social aux 700 millions de membres. Un phénomène qui intéresse moins les médias mais prend de plus en plus d'ampleur.
Selon l'analyse d'Allfacebook.com, site non-officiel qui traite toutes sortes de statistiques relatives au site fondé par Mark Zuckerberg, plusieurs pages consacrées à la religion, comme le Jesus Daily, exploseraient les mastodontes de Facebook en termes d'interactions.
Avec plus de 8 millions de fans, Jesus Daily est loin des Justin Bieber (35 millions) et autres Lady Gaga (43 millions). Mais ses suiveurs sont bien plus actifs, ayant généré 3,4 millions de likes, commentaires ou partages (la sainte-trinité de Facebook) la semaine dernière, contre 630 000 aux "beliebers", nom donné aux fans ultimes du chanteur à la mèche qui est un jeu de mot avec le terme "believer", croyant en anglais.
Mieux, quand on parcourt le classement général des pages qui génèrent le plus d'activité, on trouve trois pages consacrées à la religion dans le top 5, Jesus Daily, donc, mais aussi The Bible et une page en espagnol, Dio Es Bueno (Dieu est bon pour ceux qui n'entravent vraiment rien à la langue de Cervantes).
Les stars de la pop ou les clubs de football hyper médiatiques comme le FC Barcelone et Manchester United se font donc mettre à l'amende par un prophète barbu qui a démarré sa carrière il y a 2000 ans et défie toutes les lois de la ringardisation.
Mais, comme le note le New York Times, cette ferveur 2.0 est un vrai casse-tête pour l'Eglise. Le Pape Benoit XVI l'a rappelé récemment, "le contact virtuel ne peut pas et ne doit pas prendre le place du contact humain direct avec les gens". Tous ces likes ne valent pas des messes bondées dans l'esprit du clergé. En même temps, comment ne pas se réjouir de ce boom de la foi sur un support qu'on pensait destiné aux loisirs ou au personal branding (ou branling) ?
Quand on voit un simple statut de la page Jesus Daily comme "est-ce que Jésus est le numéro 1 pour toi ?" entraîner près de 150 000 likes et 5 000 commentaires, on comprend mieux l'intérêt que peuvent trouver les religions dans les réseaux sociaux, terrain où elles peuvent affronter directement la montée en puissance de l'athéisme.
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